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Membre des Conseils syndicaux, ceci est pour vous..

Après des années « à fond les mannettes » j’ai enfin pris (en vacances) une matinée pour écrire quelques « trucs » du métier ; un plombier qui donne ses trucs c’est rare, un plombier qui les écris c’est un OVNI, ne vous en privez pas !

En tant que gérant d’une société de plomberie, intervenant sur le terrain (je n’ai pas lâché les outils et je ne les lâcherai pas) je suis amené à expliquer ou évoquer (selon leurs compétences) des principes généraux à mes interlocuteurs (présidents de copropriétés / gestionnaires syndic/architectes/experts en assurance...) ceux qui me comprennent le mieux (dans la bonne humeur et avant que je ne finisse ma phrase) sont les chirurgiens ; et comme ils ont souvent une solide confiance en eux et de l’éducation, ils nous flattent gentiment (friandise) en nous disant que nous faisons le même métier (tuyaux bouchés, pressions, débits, flux…)


Voici donc un condensé des réponses aux « F.A.Q » : les questions les plus fréquemment posées…
Pourquoi avoir pris le temps d’écrire cela ? 1. Je suis un passionné de mon métier 2. Le client paye, et il aime comprendre : il a besoin de comprendre pourquoi ca ne marchait pas auparavant, et pourquoi ca marchera à l’avenir (moi aussi  je suis un client dans d’autres domaines, et j’éprouve ces besoins)

 

I. On distingue deux types de fuite :


1.1 Celles issues d’avaries sur le réseau en pression… qui amène, via le réseau de la ville, puis le compteur d’immeuble, puis  les colonnes montantes du réseau sanitaire général de l’immeuble (collectif)… l’eau potable  à tous les robinets des logements de l’immeuble (privatif) Dans ce cas la fuite est importante (ca « pisse ») elle est donc vite identifiable car un goute à goute autour d’une tache permet de remonter au point précis du désordre en suivant l’infiltration vers le haut… (pour une fuite en pression il faut lever la tête, pour une descente « malade » il faut souvent la baisser)


La fuite la plus fréquente est celle qui survient  due à la vétusté d’un joint fibre ; souvent c’est sur la vanne d’arrêt d’appartement (quelle que soit la raison qui amène Martin Plomberie dans un logement, on cherche d’abord à renseigner l’occupant sur sa vanne d’arrêt : ou est elle ? dans quel état ? y en a-t-il une seule qui coupe tout le logement ou y’en a-t-il plusieurs ?) pourquoi  cela ? parce que l’on est chez soi du point de vue de l’eau, responsable, à partir du point ou on a la maitrise de l’eau (ouvert/fermé) ce point précis, est (dans le cas général, certains règlements de co propriété conviennent de conditions particulières) non pas le compteur (qui compte) mais la vanne d’arrêt d’appartement : avant celle-ci on est « coté colonne montante » (réseau collectif, responsabilité collective pour l’assurance, coupure de toute la colonne/de tout l’immeuble en cave requise en cas de fuite) après celle ci on est « coté privatif » (chez soi, responsable sur sa propre assurance de ce qu’il advient) … On renseigne aussi les gens sur leur vanne d’arrêt d’appartement car lorsqu’une fuite survient la nuit ou le week end, ils peuvent ainsi couper l’eau (stopper l’hémorragie/ le dégât) et attendre le jour ou le lundi pour appeler un plombier véritable… (Attention aux Hyènes /vautours de la nuit et du week end qui guettent la détresse des gens pour facturer quadruple ou quintuple un dépannage bâclé qui ne règlera pas le problème… attention aux arnaques, chaque métier a ses escrocs, la plomberie est hélas  tristement célèbre a cet égard)  


Le joint caoutchouc est imputrescible (il ne pourrit pas, par contre il perd son élasticité) Le joint fibre lui, a une capacité spongieuse : neuf il est sec et ultra plat, lorsqu’on l’installe il se mouille, et ce faisant il gonfle… du savoir faire de celui qui l’installe dépend sa longévité : on en extirpe l’eau et l’air au serrage pour le « déformer » afin qu’il épouse les pièces qu’il assemble… il faut le placer avec précision, sur un collet battu bien propre, le serrer en plusieurs fois et aussi fort que ce que le collet battu peut supporter sans casser (un serrage c’est une sensation : il faut « en rater cent » pour développer le ressenti  des métaux malléables –cuivre/laiton/plomb--  que l’on contraint au serrage…) les débutants ont souvent peur de serrer… les jeunes que les sociétés spécialisées dans l’installation des compteurs envoient par exemple (ils ne vont pas mobiliser pour cela des « vieux de la vieille » connaissant le métier par cœur, ils en ont besoin ailleurs)  les novices serrent mollement : le joint fibre est neuf, il a bien gonflé pour « aller chercher la distance » entre les deux pièces et faire l’étanchéité ponctuellement… mais si le réseau n’est pas maintenu par des colliers proches et bien fixés dans un mur sain, à force d’ouvrir et fermer la vanne –en général à coté du compteur- les joints vont se décaler (a fortiori si la vanne est grippée/un peu dure) et une goutte perlera, puis un filet en pression… Lorsque Martin Plomberie rénove la colonne montante d’un bâtiment, nous installons les vannes d’arrêt sans joint ; coté colonne montante on brase la souche en laiton au phosphore (soudure autogène, « oxygéno-acétylènique », à 3000°C, aux normes d’assurances)  c'est-à-dire qu’on fond des métaux de même nature ensemble (on ne fait pas de « collage métallique » à l’Etain à 400°C) puis « coté privatif » (coté vanne d’arrêt d’appartement) on installe celle-ci au moyen de raccords trois pièces coniques « à usinage parfait » (comme en chauffage) ainsi : pas de joint, pas de fuite !


Un conseil précieux pour vos vannes d’arrêt d’appartement : fermez les à 80% lorsque vous vous absentez de manière prolongée (cela diminue à 80% la pression dans le réseau : l’eau y stagne quasiment : plus de force dynamique donc plus de risque) mais ne les fermez pas complètement, surtout en période estivale (chaude)… pourquoi ? Parce que les joints sèchent (ils perdent leur spongieux et se décollent) et à la remise en pression en Septembre des fuites apparaissent


1.2 On a d’autre part les fuites issues d’avaries sur le réseau d’évacuation (vidanges privatives de petit diamètre dans les logements –PVC ou cuivre-  et collectives de gros diamètre dans les parties communes de l’immeuble– Fonte, PVC ou Gré) …
Dans les cas de fuite sur un réseau d’évacuation, celui-ci  ne « lâche » (ne perd) de l’eau qu’à chaque vidange (et qu’une faible partie du flux total évacué,  au début de l’avarie pour le moins) … donc entre le gorgement (absorption) des matériaux alentour (entresols/traverses/murs/planchers/etc) et l’évaporation… du fait que les réseaux d’évacuations privatifs sont souvent quasi au sol (voir coffrés ou derrière des meubles) ou pour peu que la fuite survienne dans une gaine technique fermée ou le sinistre n’est donc pas visible… le dégât sera dur à repérer et ne le sera souvent hélas que lorsqu’il aura déjà bien œuvré (il devient  repérable car il a beaucoup abimé)


Les  pertes  infimes sont celles qui font le plus mal… je me souviens de cette pluviale fissurée en encastré qui  s’infiltrait entre les vides prévus pour la dilatation des façades d’immeubles mitoyens … elles ont fini par s’infiltrer en sous sol pour ressortir dans les parking a travers des double ceinturage de béton armé vibré (à force de stagner sans possibilité de s’évacuer, le mur sembler « saigner » à un endroit tout a fait improbable) on a fait le diagnostique final en « carottant » ces porteurs (fondation de l’immeuble) en dépit de l’absence de réseau derrière… afin de prouver à l’architecte et aux experts le cheminement de l’infiltration d’une perte bien plus haut et bien plus loin que le point de restitution (l’eau ne tombe pas souvent à la verticale, elle « chemine ») … dans le cas de cette recherche la présence d’insectes spécifiques  nous avait fait déduire une stagnation (réagissez avant d’avoir un marais urbain)

Malheureusement cela était le symptôme d’un mal plus important et ancien (collecteur en gré fissuré en enterré sous la cour du RDC) le collecteur sous la cour d’entrée  d’un ancien entrepôt sur lequel une maison d’architecte a été construite n’avait pas été rénové… le sol a travaillé et l’a évidement fissuré,  ce qui a hélas « bouffé » une partie du porteur mitoyen de l’immeuble voisin ! (infiltration en diagonale jusqu’au 2ème sous sol  de la co propriété d’à coté)« couchant légèrement » un immeuble sur l’autre (importantes fissures en façade sur les étages inférieurs… ) bonjour le dossier assurances !!

Cet exemple  pour faire comprendre qu’ une visite de plomberie ne doit évidement pas se circonscrire au sinistre lui-même ; elle doit étudier sa cause, et les facteurs favorables a cette cause… on doit : 1. Identifier le problème, vite, avant qu’il n’entraine des dégâts onéreux  2. Le traiter 3. Considérer le périmètre autour afin que l’avarie ne survienne plus chroniquement. Un diagnostic doit être « large ».

Un syndic efficace est celui qui vous envoie sur le terrain non pas un métreur ou un commis (qui va chercher à « vendre » une rénovation générale- pour se couvrir /éviter de se planter, et laissera la situation empirer afin que les co-propriétaires se décident à employer les gros moyens – je ne suis plus un perdreaux de l’année : j’ose l’écrire) mais un professionnel ayant une vision globale, capable de comprendre l’évolution de la structure (une rénovation est plus technique qu’une installation) quelqu’un qui saura stopper la progression du mal (moyens adéquats dirigés avec précision) le temps que  la co pro provisionne éventuellement de quoi reprendre les choses plus en profondeur si besoin…


Visiter  un immeuble touché par l’eau c’est comme soigner un malade : on stoppe l’hémorragie en urgence mais on considère tout aussi attentivement l’état général : Mieux vaut prévenir que guérir. C’est moins cher et moins contraignant à mettre en œuvre. Une recherche de fuite c’est aussi comme une enquête ;  il y a des indices, immanquables… que la fuite ait été réparée ou pas… les traces de tartre, de calcaire, de bois, de peinture, les sillons, les odeurs, les consistances… tout est là, remarquable, à disposition de celui qui vient pour comprendre, afin d’agir adéquatement. Chez Martin Plomberie le gérant lui-même fait les visites et il est « solide » … mais en « deuxième lame »  il fait déplacer si besoin le chef du technique M.Bachouche (30 ans d’expérience) … et M.Bachouche c’est l’inspecteur Derrick ! (tout en souplesse, imparable)


                     
II. En réseaux collectifs on distingue  les colonnes montantes (qui amènent l’eau sanitaire potable en pression du réseau de la ville dans l’immeuble et a travers les étages de celui-ci  vers chaque logement)  et les descentes collectives (le réseau d’évacuation des différentes Eaux Usées)


Le matériau roi d’un réseau collectif d’évacuation (question de solidité/longévité/nuisance sonore) est la fonte. Le bon vieillissement d’un réseau collectif d’évacuation en fonte (sa bonne évolution dans le temps) dépend de plusieurs facteurs


Tout d’abord il faut distinguer les trois types de descentes collectives : les « E.P » (pluviales) les « E.U » (cuisines et Salle de Bain) et les « E.V » (WC) il faut savoir que certaines sont quelquefois couplées dans les constructions anciennes… en général  les « E.P » avec les « E.U » ; dans ce cas, pas de problème majeur ; par contre,  quand un propriétaire décide d’envoyer  ses WC dans les E.U (un broyeur couplé a  la douche dans un studio par exemple)  il le fait en général sans autorisation du syndic car c’est contraire aux normes ; il le réalise donc, soit lui-même, soit avec un plombier peu scrupuleux, donc sans facture ni assurance (quel plombier assuré laisserait une facture attestant de sa responsabilité pour un travail contraire aux normes ?) et souvent médiocre (sinon il aurait un autre genre de clientèle) … quand la fonte est donc « carottée » pour installer un « raccord bourdin » , elle est perforée pour créer un branchement non prévu, à 90° au lieu de 45° ( la pente n’est plus adéquate) la fonte est affaiblie : la zone va rouiller doucement et s’encrasser : le compte a rebours a démarré : cela peut durer des mois ou des années (le plombier peu scrupuleux sera loin, le propriétaire « coupable de négligence » aura peut être vendu) mais les problèmes surviendront et la descente sera  à remplacer en traversée d’entre sol en bout de course, dégât des eaux en prime…  … Un travail de rénovation pour Martin Plomberie me direz vous ? nous intervenons en effet (j’estime) en moyenne une fois sur deux suite à des « bétises » (mais la connerie confine quelquefois au sabotage) Nul besoin de nous « donner » du travail » pourtant : il y aura dans ce métier, dans notre pays, toujours plus de boulot que de véritables professionnels pour l’honorer (on encourage pas les jeunes a choisir cette voie, la relève sérieuse est donc essentiellement autodidacte, ce qui ne fait pas grand monde ) ne vous sentez donc  pas obligés de saboter votre immeuble ! (vous viendrait il à l’idée de laisser votre voisin faire l’électricité ou le gaz seul « à la débrouillard » ?? l’eau non plus)


Les  descentes « E.U » (Eaux Usées : Cuisines et Salle de bain) sont paradoxalement bien plus « sales » que les  « E.V » (Eaux vannes : collectant les WC) ; du fait de la graisse (cuisines) qu’elles collectent et qui s’y agglomère (collant tous les détritus ) elles sont aussi plus « odorantes » que les « E.V » du fait des matières organiques qui y stagnent et s’y décomposent (les cheveux des SDB bouchent souvent les vidanges privatives mais jamais les collectives : un cheveu c’est de la Kératine, c’est quasi  indestructible- il parait que c’est tout ce qui reste dans une tombe m’a dit un croque mort de Levallois cet hiver- mais les cheveux sont légers et flottent : ils tombent dans le collectif de gros diamètre quand ils y parviennent)

Le diamètre intérieur disponible des fontes « E.U » finit donc par se « remplir » (cercles concentriques de matières collées-compactées par la graisse) et se restreindreAinsi, aux heures de pointe d’évacuation d’un immeuble, vers 19 h, quand on cumule le bain des enfants dans les familles et le flux des cuisines des autres , on peut avoir (a fortiori les jours de pluie dans une descente mixte « E.U-E.P »  dans laquelle tombe donc  aussi  tout ce qui ruisselle sur l’importante surface des toits et de la cour –siphon de sol) on peut donc  avoir un phénomène de « mise en charge » de la descente (elle se remplit plus vite qu’elle ne s’évacue et l’eau monte à l’intérieur) pour une fonte en diamètre 100 un litre occupe une douzaine de centimètres en hauteur si elle est « propre » , d’avantage si  elle est encrassée, évidement… dans certaines fontes rénovées nous avons trouvé un passage correspondant à l’épaisseur d’un doigt !! dans ce cas un litre monte sur plus d’un mètre avant de s’écouler péniblement du au manque d’air (une évacuation a besoin d’air pour « gouleyer » : comme une bouteille retournée vers le sol : vous constatez qu’il faut que l’air entre dans la bouteille pour que l’eau en sorte) pour le détail sachez que toutes les évacuations sont calculées pour travailler « à demie charge », c’est vital pour les réseaux à l’horizontal comme le collecteur général  de l’immeuble dans lequel se jettent toutes les descentes :  moitié d’eau en partie basse, moitié d’air en partie haute… si un réseau est sur calibré les détritus flottent mal, ils finissent pas s’arrêter, sédimenter et créer un bouchon… si un réseau est sous calibré il s’étouffe et se met en charge… une pente correcte est évidemment requise, il va sans dire.


Une mise en charge peut aussi survenir du fait d’un jeu de coudes trop prononcé sur le parcours (rénovation partielle mal réalisée) ou d’un bouchon ponctuel : vidange privative (petit diamètre en PVC ou Cuivre) introduite trop long dans le « branchement » collectif (le « branchement » est la partie de la descente verticale collective, en général  située quasi au sol et inclinée à 45°, dans laquelle on dirige d’autres « collectifs » ou les vidanges privatives) … quand on a un « bricoleur enthousiaste » dans un logement,  le privatif est donc souvent hélas  soit  introduit « trop long » dans le collectif (au delas de l’axe vertical de ce qui descend des étages, je vous laisse deviner le problème) soit trop court (avec une mauvaise pente) et là aussi : accumulation de matières, scellement (du privatif dans le collectif) qui se mouille, bave : on a une infiltration ponctuelle (a chaque flux qui descend) peu importante, mal détectable (fonte coffrée ou derrière un meuble) la fonte finit par se « piquer » (rouiller) elle est « condamnée »


Ne pas négliger qu’un litre pèse un kilo… dix mètres de hauteur d’eau représentent  un poids qui créé un Bar de pression (pression Statique) c’est le principe du château d’eauune mise en charge soumet donc les étages inférieurs d’une descente à une forte pression…  et une descente étant constituée de plusieurs longueurs et de nombreux raccords, cela représente autant de joints qui sont vulnérables (lorsqu’ils sont déjà vétustes c’est le coup de grâce)


Bien que la fonte soit un métal extrêmement résistant, une descente ne doit pas être au contact permanent d’humidité ; l’eau doit la traverser, même le déluge, fréquemment, c’est prévu pour… mais que de l’humidité soit au contact en permanence et la dégradation sera inévitable.


Une descente a donc besoin d’air ; à l’intérieur, et idéalement autour (d’où les gaines techniques). Il faut aussi comprendre que chaque volume d’eau qui descend (vers le collecteur, lequel évacue cela à la sortie de l’immeuble dans le « tout à l’égout » de la ville) chasse un volume d’air… (et oui : la fonte est remplie d’air, on est pas sur la Station Mir !) ce flux d’air (nauséabond  au minimum) est, quand les choses sont bien faites, dirigé vers le haut de l’immeuble sur le toit via « l’évent » (une remontée de la descente à travers les combles) quelquefois cet évent est indépendant, quelquefois cette « ventilation secondaire » est couplée à la pluviale (soit directement dans une gouttière, soit au siphon de sol d’un toit terrasse) … chaque descente « respire » donc sur le toit ou elle y est prolongée (quand elle est y couplée à une « E.P » le bureau d’étude ou l’architecte la prévoit évidement en 110, en 125, voir en 150 – selon la hauteur de l’immeuble et le nombre de logements raccordés)


En résumé : le bon vieillissement d’une descente collective dépend de la qualité de ce qu’elle collecte… de la quantité de ce qu’elle collecte (on trouve du diamètre 75 d’époque qu’il faut passer impérativement en 100)… de comment elle a été installée (bien fixée, verticale, de calibre adéquat, fourrautée en traversée d’entre sol, ventilée dans les murs, peinte en extérieur, sans mal façon des raccordements privatifs, munie d’une ventilation secondaire efficace sur le toit, et débouchant dans un collecteur qui évacue correctement il faut donc toujours diagnostiquer en considérant les réseaux plus bas


Ces principes généraux valent aussi pour les collecteurs (le réseau horizontal en cave qui fait le tour de l’immeuble pour collecter toutes les descentes –E.U/E.V/E.P- et les diriger dans le tout à l’égout de la ville…) Les collecteurs sont en prime quelquefois attaqués par les rongeurs lorsque situés en  «enterré »… ils subissent les micro-mouvements de l’immeuble… les chocs thermiques (une grêle à 0°C puis une baignoire ou une Machine à laver à 50°C) … ils sont équipés de siphons de parcours qui se bouchent (« bec de canard » démontable vers le bas dans l’idéal, dans lequel  les lourds détritus tombent, on y trouve de tout, je vous passe le détail, vous ne me croiriez pas)… ils sont équipés de clapets anti retour –vers le tout à l’égout de la ville- qui se bloquent…


Un collecteur ou une descente se bouche vite si … lors d’une rénovation partielle (à un étage abimé) l’entreprise chargée du travail n’a pas pris soin de boucher au dessous du niveau ou elle intervenait… en effet, on « ouvre » pas une épaisse et solide fonte avec un ouvre boite en fer blanc (même vieille, surtout « ancienne » d’ailleurs : avant on construisait solide !) il faut disquer un point faible puis le casser à la masse : si un éclat tombe sans qu’on ait bloqué son passage vers le bas pour le récupérer, il va se mettre en travers et c’est un engorgement partiel garanti pour plus tard…


Martin Plomberie n’est pas pour le « camion pompe » (qui envoie une forte pression pour déboucher) ; s’ils existent c’est qu’ils sont certes quelquefois requis et efficaces, mais ca décolle beaucoup de « merde » et c’est le meilleur moyen de « flinguer » une vieille fonte (les scellements, bien plus fragiles que les longueurs) à fortiori dans le cas d’une descente encastrée (donc sans accès visible) dans les murs (comme dans certains immeubles du Paris historique, certains pluri séculaires avec beaucoup de bois, voir du torchi, comme dans le Marais)

Martin Plomberie travaille au furet électrique pour les dégorgements d’immeuble, on a 20 mètres de câble, en différents diamètres, avec un moteur puissant mais qui débraye (pour ne pas forcer sur un point faible) avec toutes les formes de « tètes » (pour glisser dans du gras afin de créer un point d’air puis  un effondrement du bouchon, pour percer du semi solide, pour racler, etc…)


 Le plus important vous l’avez compris, pour un dégorgement comme pour toute la plomberie en général : c’est la sensation, ce n’est pas le matériel mais l’homme (certains co pro semblent adorer la « technologie », c’est le plombier qui arrive avec la plus récente machine qui « séduit », pffff ! exemple : le passage caméra : on peut lui faire dire n’importe quoi ; quelquefois on a une prise d’image évidente, d’autres fois autant lire le marc de café ! (remarquez d’ailleurs : un cabinet de radiologie médicale ne vous interprète pas vos radiographies, ils confient cela à un spécialiste qui s’engage et a une « obligation de résultat ») : être efficace dans un métier manuel  c’est faire marcher sa cervelle au bout des mains : on dirige l’outil, il répond, il transmet une sensation, celle de la réaction des matières, on s’adapte… Il y a les vibrations, la couleur, les odeurs, le bruit… l’attention que l’on prête a tout cela, la capacité à faire le lien entre les événements et la quantité de ce qu’on a en stock (expérience) pour réfléchir à une solution adaptée… plus l’inspiration (il faut quelquefois créer des pièces, des outils, chercher quelque chose d’illogique (la connerie ayant amené à l’avarie : on en voit de toutes les couleurs !) enfin la prise de risque dont on est capable (confiance en soi, satisfaction d’arriver à un résultatce qui m’amène naturellement à la conclusion : je veux rendre hommage à mon associé M.Bachouche, co gérant de la SARL Martin Plomberie et chef du technique…  je l’ai vu venir à bout de situations devant lesquelles des professionnels confirmés (dont moi) se seraient enfuis…  je le remercie de continuer à m’apprendre chaque jour le métier et de  m’inspirer par sa persévérance, son sérieux ; c’est une fierté d’être à ses cotés.

Confiance et Satisfaction

contrat de confiance

Nous travaillons sur facture; nos interventions sont donc garanties en conformité avec les recommandations constructeur (du matériel que nous installons, lui-même nous étant garanti par nos fournisseurs professionnels - Chadapaux et Schmitt-Ney).

 

Nous cultivons avec fierté notre réputation : avec une petite société comme Martin Plomberie vous avez chaque fois affaire (que ce soit pour un dépannage / une petite intervention ou un chantier) à l'un des deux co-gérants (plombiers sur le terrain, des outils à la main) c'est l'assurance du sérieux de Martin Plomberie : on ne délègue pas, nous faisons nous-mêmes le métier que nous avons choisi : Martin Plomberie SARL ce sont des artisans associés !